Izanagi à créé Amaterasu sans l'aide de sa femme, mais certainement sous le choc de la "perte" de cette dernière. A travers sa fille, il tenta de recréer la perfection de sa femme devenu reine du Royaume des Morts et aussi laide que le suppose sa charge. Père et fille ont une réelle affection l'un pour l'autre. Peut-on parler d'une relation père fille ? Peut-être à un niveau divin. Amaterasu à un profond respect pour son père et fut un temps, le désir de le rendre fière et le satisfaire. Izanagi à une réelle admiration pour sa fille, pour sa beauté et sa force de caractère. Aujourd'hui, Amaterasu aime toujours autant son père mais nourrit enver lui une certaine rancœur. Elle lui en veut de ne pas avoir su voir à travers le jeu de Susanoo, de s'être laissé berné et de l'avoir abandonné. Elle c'est résolu à ne jamais pouvoir le revoir pour plaider sa cause et le convaincre qu'Héliantian ne constitue pas pour elle une distraction assez grande pour la priver de tout discernement et l'empêcher de remplir à la perfection le rôle que lui confia son père.

Amaterasu et Susanoo ont toujours été en conflit. Certainement vexé par les platitudes offertes à sa sœur par leur père, il tenta à de nombreuse reprise de la détrôner. Longtemps, elle fit preuve de patience et de compréhension envers son frère, tentant d'adoucir leur relation pour plaire à leur père, mais lorsqu'il dépassa les bornes, elle fut obligé de le bannir. Dés lors, les tentatives de Susanoo devinrent beaucoup plus violente. L'une de ces tentatives manqua de raser le pays et couta une œil à Amaterasu ... Chacune tentatives de Susanoo ne faisait qu'augmenter la haine de sa sœur à son égard jusqu'à ce qu'elle en vienne à le haïr profondément et ne ressente pour lui aujourd'hui, que du dégout et peut-être une pointe de crainte. Elle c'est fait la promesse d'un jour parvenir à se libérer de la prison dans laquelle il l'a enfermé pour le tuer et reprendre tout ce qu'il lui a prit.

Tuskiyomi, c'est la Némésis d'Amaterasu, son parfait contraire. Elle est le soleil, il est la Lune. Leur différences devraient les pousser à se haïr, mais au contraire, ils se complètent à la perfection. Leur relation a toujours été très ambiguë, ils se vouent littéralement une adoration et seraient prêt à beaucoup sacrifier pour l'autre. Son frère manque beaucoup à Amaterasu, il est celui qu'elle regrette le plus avec Sakuya. Ces conseils et sa sagesse lui manque, sa douceur et ses attentions également. Elle aimerait avoir l'occasion et le droit de le revoir sans risquer de lui attirer les foudres du nouveau roi du Takamagahara : Susanoo.

Ou encore Sakuya ou même Yuya. Amaterasu la considère comme une petite sœur qu'elle doit protéger à tout prix. Elle aime sa douceur et sa gentillesse, sa candeur et sa générosité et tout ce qu'elle représente : les fleurs, le printemps, le renouveau. Son sourire et son enthousiasme étaient nécessaire à Amaterasu pour continuer d'asumer ses responsabilité sans se laisser submerger. Elle était sa bouffée d'oxygène et cet air lui manque aujourd'hui énormément. Pourtant, elle s'interdit l'espoir de pouvoir la revoir un jour, refusant de la mettre en danger elle plus qu'un autre.

Amaterasu n'a jamais vraiment eu l'occasion de la fréquenter. Pour elle, ressent rien, ni haine ni amour ... Même pas de l'indifférence. Elle la connaît, connaît ses forces et ses faiblesses et sait qu'elle n'est pas de confiance. Pourtant, si le besoin devait s'en faire elle n'hésitait pas à la côtoyer pour assurer ses propres fonctions. Dans le fond, elle a un certain respect et un peu e pitié pour cette déesse qui n'est rien d'autre qu'une femme bafouée et doit assumer la lâcheté de l'être aimé à sa place ... Un peu comme elle. Si l'occasion c'était présenté, peut-être les deux déesse auraient-elles pu être amies ...

Si elle devait qualifier Arakiel, Amaterasu utiliserait volontiers les mots "emmerdeur". Elle ne l'aime pas. Pour ce qu'il représente, pour ce pour quoi il a été créer et pour la place qu'il a prise dans le cœur d'Héliantian. A son sens, cet ange ne faisait que cacher son jeu, attendant le bon moment pour frapper et elle n'a jamais pu lui faire confiance, en plus de le jalouser ... Même un peu.

Humaine et gênante, voilà comment Amaterasu considère Maysane. Au fond d'elle, elle lui inspire surtout une grande peur, celle de prendre la place qui lui revient de droit dans le cœur du Nephalem. Elle n'arrive pas à comprendre ce que lui trouve Héliantina et elle ne peut pas croire que leur relation soit simplement platonique, elle le connaît trop lui et la nature humaine pour parvenir à y croire. Elle considère Maysane comme indigne de l'affection d'Héliantian et la voit comme un obstacle. Sa disparition l'a bien évidement arrangée, comme celle d'Arakiel et regrette un peu de ne pas en être à l'origine, tout en sachant pertinemment que c'est bien mieux ainsi, ce qui l'agace profondément.

Beaucoup diront que Maiko n'est que l'animal de compagnie de Yamiko, qu'elle se plaît à ses côtés pour son propre plaisir et son seul intérêt. Et ce ne sera pas totalement faux. Mais il faut aussi savoir que la kami à une certaine affection pour la tanuki. Elle est l'un des rares êtres en ce monde en qui elle a toute confiance et quelque part, elle lui est reconnaissante de sa loyauté et c'est aussi pour cette raison qu'elle prend soin d'elle. Elle l'a rencontré tout à fait par hasard, répondant à ces prières pour lui sauver la vie. Pourquoi ? Parce que sa voix ne lui était pas inconnu et qu'elle voulait simplement récompenser la loyauté d'un de ses derniers fidèle. A vrai dire, elle n'attendait rien en retour et fut assez surprise de la réaction de celle qui est devenue sa petite protégé sous couvert d'un vulgaire outils.

Azuko est ce qui se rapproche le plus d'une fille pour Yamiko. Elle lui donna vie avec l'aide de sa soeur Sakuya et surtout pour faire plaisir à cette dernière. C'était aussi pour elle une façon de racheter son échec avec Tamamo étant donné que la kistune n'avait pas tout à fait tourné comme elle l'espérait et qu'elle avait été incapable de la sauver. Avec Azuko, Yamiko espérait prouver qu'elle était capable de prendre soin de quelqu'un. Mais Susanoo prit un malin plaisir à lui prouver le contraire, enlevant la kistune qui n'était pas destinée à fouler le monde des Hommes. Longtemps, Yamiko rechercha Azuko, sans réelle succès, puis, sa propre déchéance limita son champs d'actions jusqu'à ce qu'elle abandonne, contrainte et forcé. Pourtant, contrairement à ce qu'elle craignant, Susanoo n'avait pas tué la kitsune ... Elle était en vie, dans ce monde et lorsqu'elle la retrouva, une fois la surprise passé, elle fit le choix de la repousser. Elle n'est pas certaine elle même de ces raisons. Pour se protéger, pour la protéger elle, certainement un petit mélange des deux et la crainte de se créer une faiblesse inutile en mettant en danger sa création qui, a priori, c'en était très bien sortie sans elle ... Et puisque Yamiko avait tenté d'aider Tamamo sans succès, elle décida d'en déduire qu'elle était réellement incapable de prendre soin de qui que se soit. Ce qui l'arrangeait bien.

Avec le Nephalem c'est ... Compliqué. Elle n'a jamais mis de mots sur les sentiments qu'il lui inspire, elle est incapable d'en définir la nature exacte. Entre eux, tout à commencé par une fascination qu'elle ne saurait expliqué. Très vite, leur relation c'est développé et le besoin de s'approprié Héliantian corps et âme devint presque vitale. Il est assez évident que cette obsession profita à Susanoo, meme si elle refuse de l'admettre. Mais la trahison du Nephalem ne fut que plus douloureuse et elle ne lui a toujours pas pardonné de ne pas avoir cru en elle autant qu'elle croyait en lui au point de l'aider à emprisonner sa soeur sans même chercher à comprendre. Elle était prête à lui offrir beaucoup et particulièrement, une place à ces côtés au Takamagahara. Pas pour sa gloire personnelle, pas pour lui offrir plus de pouvoir, mais pour le mettre définitivement à l'abri de la colère de son père, pour légitimer son existence et tant pis si cela devait déplaire au plus hautes instances. Elle voulait simplement le protéger, incapable de concevoir le monde sans lui.

Tout le sel de leur relation est là aujourd'hui. Parce qu'elle est encore incapable de ce passer de sa présence, malgré toutes les souffrances qu'il lui a infligé.

Aujourd'hui, ils passent leur temps à se blesser à défaut de pouvoir s'aimer, la jalousie de Yamiko la poussant à croire qu'elle n'a jamais eu autant d'importance aux yeux du Nephalem qu'il en a a ses yeux.